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Pris d’un coup de fatigue au volant ? Tout savoir pour arriver sans embûche.

Pris d’un coup de fatigue au volant ? Tout savoir pour arriver sans embûche.

Publié le : 19/12/2022 19 décembre déc. 12 2022

L’hypovigilance, mieux la connaître !

Comme chaque année, des milliers de familles vont se retrouver à l’occasion des fêtes de Noël, mais prenez garde à votre fatigue !!

l’Association Victimes & Citoyens, souhaite mettre en lumière un danger sous-estimé lorsque nous parlons de conduite : le risque d’hypovigilance.

En effet, les messages de prévention routière à l’occasion des fêtes de fin d’année, sont souvent axés sur la conduite en état alcoolique, qui reste la première cause d’accidents mortels. Néanmoins les micro-sommeils sur la route sont aussi à l’origine de fausses routes !


Qu’est-ce que l’état d’hypovigilance ?

L’hypovigilance, c’est la difficulté à rester éveillé, avec le risque d’endormissement.
Elle se caractérise par des périodes de «micro-sommeils» (de 1 à 4 secondes), qui correspondent à un stade entre, veille et sommeil, dans lequel les facultés d’observation et d’analyse de l’organisme sont très réduites. Ces absences sont de plus en plus fréquentes au fur et à mesure des kilomètres, pour finir par l’endormissement.


Quels sont les signes de L’hypovigilance ?

Physiologiques :
  • Paupières lourdes,
  • Bâillements répétés,
  • Difficultés à se concentrer sur la conduite,
  • Micro-sommeils,
  • Raideurs de la nuque,
  • Besoin de changer sans cesse de position.
Traduction sur la route :
  • Empiéter involontairement sur la ligne séparatrice des voies ou sur la bande d’arrêt d’urgence,
  • Fautes de conduite,
  • Variations de la vitesse.

Quelles en sont les causes ?

L’hypovigilance peut avoir des origines diverses :
 
  • Nos limites physiologiques. Notre horloge biologique nous suggère de dormir entre 13 et 15 heures et entre 2 et 5h du matin, 

  • Un trajet long et monotone,  

  • Une envie subite de dormir suite à un repas. L’absorption d’alcool, de stupéfiants, d’une prise de médicaments (antidépresseurs, anxiolytiques, hypnotiques…), 
  • Le déficit de sommeil. « Une étude de l'IFOP indique que 79 % des automobilistes en partance, se lèvent plus tôt que d’habitude le jour du départ, et 23 % se couchent plus tard la veille. Ainsi, 8 conducteurs sur 10 dorment moins la veille des départs en vacances, augmentant ainsi le risque de somnolence. La fatigue ou la somnolence sont responsables de près d’1/4 des accidents mortels sur autoroute : première cause de mortalité sur ce réseau. »,

  • Les mauvaises conditions météorologiques qui dégradent notre conduite (pluie, brouillard, chaussée glissante, baisse de luminosité…) et nous demandent un surcroît de vigilance, augmentent ainsi notre fatigue et le risque d’hypovigilance.

Comment agir ?
  • Partir reposé, éviter les nuits trop courtes,
  • Eviter les heures où le risque de somnolence augmente (entre 13h et 15h et entre 2h et 5h),
  • Faire des pauses dès les premiers signes de fatigue et se relayer entre conducteurs pour alterner les périodes de repos et de conduite,
  • Faire une sieste de 15 minutes après avoir bu un café́, prendre l’air frais, s’étirer,
  • Être vigilant aux indications des médicaments, s’ils sont marqués d’un triangle jaune, orange ou rouge. Ce pictogramme avertit du niveau de dangerosité du traitement en situation de conduite,
  • Pas d’alcool avant ou pendant le trajet, le risque de somnolence s’accroît considérablement avec la consommation d’alcool, même à très faible dose.

Écoutez-vous, ne prenez pas la route si le parcours vous semble trop fatiguant !
Faites des pauses ! C’est le seul moyen de remédier à l’hypovigilance !


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