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Lille : un drame sur fond de protoxyde d’azote

Lille : un drame sur fond de protoxyde d’azote

Publié le : 03/11/2025 03 novembre nov. 11 2025


Samedi 1er novembre 2025, à Lille, un étudiant de 19 ans, sur le point de fêter ses 20 ans, a été mortellement percuté alors qu’il traversait la chaussée.

Le conducteur du véhicule, en fuite après un refus d’obtempérer, a perdu le contrôle de sa voiture avant de heurter la victime. Rapidement interpellé, il est soupçonné d’avoir consommé du protoxyde d’azote au volant.


En un instant, l’irresponsabilité a fait basculer une vie. Chaque vie perdue sur la route est une tragédie qui nous oblige collectivement à agir.

Le protoxyde d’azote : un danger croissant sur les routes

De plus en plus présent sur les routes, le protoxyde d’azote représente un risque grandissant, notamment chez les jeunes conducteurs.

Ce gaz euphorisant, bon marché et trop souvent banalisé, s’impose aujourd’hui comme une drogue en pleine expansion. Pourtant, il n’a rien d’inoffensif : il peut provoquer des troubles neurologiques, des pertes de connaissance et des “trous noirs” susceptibles d’entraîner des accidents dramatiques.

Malgré sa dangerosité, le droit français ne reconnaît pas encore l’usage du protoxyde d’azote comme circonstance aggravante en cas d’accident de la route. Contrairement à la conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants, la conduite sous proto n’est pas spécifiquement encadrée.

Depuis 2021, sa vente est restreinte : interdite aux mineurs, limitée en quantité et soumise à des mentions de danger obligatoires. Mais l’usage au volant demeure un angle mort de la législation, alors même que le phénomène continue de s’étendre.

Face à cette situation, l’association Victimes et Citoyens appelle les pouvoir publics à renforcer sans délai l’encadrement de cette pratique, afin d’éviter que de nouveaux drames ne se reproduisent.
 

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